Boston requiem
La vie est calme dans la petite bourgade de Versailles, Maine. Ben Truman, revenu au pays pour soigner sa mère atteinte de la maladie d’Alzheimer, a repris sans grande conviction le poste de chef de police que son père avait occupé toute sa vie. Rêvant de partir un jour visiter l’Europe, il se laisse porter par sa charge, plus que paisible. Jusqu’au jour où il découvre, dans une cabane au bord d’un lac, le cadavre d’un procureur de Boston. Mais la police de Boston prend aussitôt l’affaire en main, convaincue de l’identité du coupable, un dealer déjà accusé du meurtre d’un policier dix ans plus tôt. Furieux d’être laissé sur la touche, Ben rejoint Boston et entreprend sa propre enquête. En compagnie de Kelly, un flic à la retraite qui n’arrive pas à décrocher, il découvre le milieu du crime, des dealers et des gangs, dans le quartier crapuleux de Mission Flats. Pourtant, la violence qu’il s’attendait à trouver dans les rues, c’est entre les policiers qu’il l’éprouve, bien plus terrible, haineuse. Flics et criminels obéissent aux mêmes codes, «collaborent» parfois, dans un monde où droit et non-droit sont des réalités plus que floues.Au fil de son enquête, Ben est conduit sur une autre piste que celle ouverte par les inspecteurs de Boston. Le dealer ne serait pas le meurtrier, mais plutôt la victime d’un règlement de comptes, accusée par vengeance peut-être. Cependant, les soupçons du jeune homme dérangent. Et les flics le lui font très vite sentir. Des pressions d’abord. Puis on tente de l’assassiner dans la rue.Que cache cette violence? Pourquoi les policiers font-ils systématiquement obstruction au travail de l’avocat du coupable présumé? Quelle loi les flics de Boston veulent-ils imposer? Plébiscité par la presse américaine, déjà récompensé par plusieurs prix en Angleterre, «Boston Requiem» est un premier roman ingénieux et brillant.
William Landay
William Landay est avocat. Il est procureur auprès du District Attorney de Boston. Boston Requiem, son premier roman, a déjà été vendu dans neuf pays.