Fais de beaux rêves, mon enfant
À neuf ans, Massimo Gramellini se retrouve orphelin. Sa mère, atteinte d’un cancer, meurt d’une crise cardiaque, et son père, inconsolable, le confie rapidement à une gouvernante indifférente. Massimo grandit sans amour, convaincu que sa mère l’a abandonné, et devient un adolescent tourmenté en proie au doute et à la culpabilité. Privé d’affection dès l’enfance, il est incapable d’entretenir avec les femmes des relations durables. Alors, il raconte des histoires. D’abord à ses camarades de classe, auxquels il fait croire que sa mère travaille pour une entreprise de cosmétiques indienne, afin d’expliquer son absence. Il devient ensuite journaliste sportif, puis reporter de guerre, et acquiert une grande notoriété dans le milieu, jusqu’à devenir le vice-président du quotidien La Stampa. Tandis qu’il enchaîne les déceptions amoureuses, il commence à écrire de petits récits partiellement autobiographiques où il réinvente la mort de sa mère. C’est à cette époque qu’une amie de cette dernière entreprend de lui révéler les véritables circonstances de cette disparition.
Comment pardonner leurs faiblesses aux êtres que nous aimons, alors qu’elles entraînent des souffrances inguérissables ? Dans ce roman autobiographique émouvant, sincère, et parfois drôle, Massimo Gramellini nous raconte son combat contre le mensonge, et trouve le courage de se confronter à un passé douloureux pour grandir enfin.
Massimo Gramellini
Massimo Gramellini a commencé par écrire des chroniques sportives dans divers journaux, notamment Il Giorno et La Stampa. En 1991 il devient journaliste politique et couvre en tant qu'envoyé spécial le siège de Sarajevo. En 1995 il est nommé vice-président de La Stampaà Turin. Parallèlement il collabore à des émissions de télévision sur Rai Tre. Fais de beaux rêves, mon enfant s'est déjà vendu à un million d'exemplaires en Italie. Outre ses articles, il a déjà publié un recueil de nouvelles et un roman.