Il était une fois l’URSS
Après Il était minuit cinq à Bhopal et New York brûle-t-il ?, Dominique Lapierre raconte l’une des plus singulières aventures de sa vie d’écrivain et de reporter : un voyage derrière le rideau de fer en pleine guerre froide.
1956. Grand amateur d’automobiles, marqué par les illustres Croisières jaunes et autres expéditions comme Paris-Tombouctou-Le Cap, Dominique Lapierre forme le projet, avec son ami Jean-Pierre Pedrazzini, journaliste tout comme lui à Paris Match, de traverser l’URSS en voiture en compagnie de leurs femmes. Contre toute attente, à force d’audace, ils obtiennent l’autorisation d’un Khrouchtchev qui vient de condamner les crimes de Staline lors du xxe congrès du Parti communiste. Une parenthèse s’ouvre, qui se fermera quelque mois plus tard avec la sanglante répression de l’insurrection de Budapest.
Des clochers du Kremlin aux palais de l’ancienne riviera soviétique sur les bords de la mer Noire, partout les statues se dressent à la gloire des héros du monde communiste. Loin du Goulag, on offre aux quatre jeunes Occidentaux la liberté d’entrer en contact avec les citoyens russes. Et peu à peu se pose une question entêtante : comment le régime soviétique a-t-il réussi à persuader un peuple privé de liberté qu’il était le plus heureux de la terre ? Un document étonnant sur un monde dont on pensait qu’il allait durer mille ans.
Dominique Lapierre
Ensemble, Lapierre et Collins ont publié Paris brûle-t-il ?, ...Ou tu porteras mon deuil, Cette nuit la liberté et Le Cinquième Cavalier, tous des best-sellers, lus par des centaines de millions lecteurs dans le monde. Après avoir poursuivi séparément leur route (La Cité de la joie, Plus grands que l'amour, Mille soleils, Il était minuit cinq à Bhopal pour Dominique Lapierre ; Fortitude, Dédale, Les Aigles noirs, Demain est à nous pour Larry Collins), les deux hommes se sont réunis une dernière fois pour publier en avril 2004 New York brûle-t-il ? En novembre 2005, Dominique Lapierre a publié Il était une fois en URSS. Larry Collins est mort en 2005. Il travaillait à un livre portant sur la résolution du conflit israélo-palestinien. L'adaptation cinématographique de Ô Jérusalem et cette nouvelle édition sont dédiés à sa mémoire.