Kaboul était un vaste jardin
Roman coup de coeur du magazine Châtelaine pour le mois de février 2015.
Afghanistan, début des années 1990. Pour le jeune Qais Akbar Omar, neuf ans, Kaboul est une ville aux jardins magnifiques où il vit en harmonie avec sa vaste famille, frères, sœurs, oncles, tantes, cousins, cousines dans une immense demeure. L’arrivée des moudjahidin qui mettent la capitale à feu et à sang brise cet équilibre et ce bonheur familial et les oblige à fuir. La famille encore unie trouve d’abord refuge dans un ancien fort aux environs de Kaboul puis, quand la violence se déchaîne encore davantage, prend la route pour quitter le pays. Un long périple commence alors qui entraîne le lecteur dans un voyage à travers tout l’Afghanistan, jusque dans les cavernes creusées à l’arrière des grands bouddhas de Badyam – où la famille vit quelque temps une existence troglodyte –, ou sous la tente de nomades qu’elle accompagne dans leur transhumance. Ne parvenant pas à émigrer, Qais et ses parents reviennent finalement à Kaboul où le jeune adolescent grandit dans un monde absurde et dangereux régenté par les talibans. Jusqu’au jour où les bombes américaines, au lendemain du 11 septembre 2001, font fuir les tyrans…
« Cette autobiographie envoûtante retrace l’odyssée inimaginable d’une famille dont le monde s’est totalement effondré. Mais c’est aussi une chronique poétique, puissante et inoubliable.
Lire ce témoignage, c’est comprendre l’Afghanistan d’aujourd’hui. » Khaled Hosseini, auteur de Cerfs-volants de Kaboul dans le New York Times.
« Les images de ce livre restent gravées dans l’esprit du lecteur. » Eliza Griswold, auteur de The Tenth Parallel
Qais Akbar Omar
Quand il n'écrit pas, Qais Akbar Omar dirige son entreprise familiale de tapis à Kaboul. Il a donné des conférences sur les tapis afghans en Afghanistan, en Europe et aux États-Unis. Il est le coauteur de Shakespeare in Kabul, avec Stephen Landrigan.