L’homme qui vola la tour Eiffel
Si Graham Greene a été acclamé pour ses romans –La Puissance et la Gloire, Notre agent à La Havane et tant d’autres qui, au fil de plus d’un demi-siècle d’écriture, sont venus l’installer au sommet de la littérature britannique –, il fut aussi un nouvelliste virtuose. Ces nouvelles, composées entre 1929 et 1990, il les décrivait comme des échappées, voire des escapades, comparables aux instantanés photographiques qu’on réunissait autrefois dans des albums de vacances. C’est dire que l’on y trouvera non seulement un Graham Greene inattendu et souvent plein d’humour, mais aussi, selon l’auteur lui-même, quelques-unes de ses meilleures pages.
« Pavillons Poche » publie l’intégralité de ces textes par ordre chronologique, en deux volumes, dont L’Homme qui vola la tour Eiffel est le second après Mr Lever court sa chance.
Graham Greene
François Gallix, professeur émérite de littérature anglaise à l'université Paris IV-Sorbonne et fellow à l'université d'Austin (Texas), a préfacé ce volume. Il également établi l'édition du second volume de Greene, intitulé La Chaise vide, que la collection "Bouquins" publie parallèlement en cette année anniversaire.