La Fenêtre panoramique
April et Frank Wheeler forment un jeune ménage américain comme il y en a tant : ils s’efforcent de voir la vie à travers la fenêtre panoramique du pavillon qu’ils ont fait construire dans la banlieue new-yorkaise. Frank prend chaque jour le train pour aller travailler à New York, mais se persuade qu’il est différent de tous ces petits-bourgeois au milieu desquels ils sont obligés de vivre. Tout comme April, il est certain qu’un jour, leur vie changera… Quand leur échec social devient évident, le drame éclate.
Considéré comme le père spirituel de Raymond Carver, d’Andre Dubus ou encore de Richard Ford, Richard Yates a tracé, au fi l de son oeuvre, un portrait doux-amer des États-Unis de la seconde moitié du XXe siècle. Depuis l’adaptation de La Fenêtre panoramique au cinéma sous le titre Les Noces rebelles par Sam Mendes en 2009, avec Leonardo DiCaprio et Kate Winslet dans les rôles principaux, toute son oeuvre a été redécouverte, lui valant d’être enfin reconnu comme l’un des maîtres de la littérature américaine contemporaine.
« Un roman puissant dont la gravité est teintée de ce mystère joyeux qui est la marque des grandes oeuvres. »L’Express
Richard Yates
Richard Yates naît en 1926 dans l'État de New York. Après une enfance instable dominée par le divorce de ses parents, il rejoint l'armée et est envoyé en France, puis en Allemagne juste après la Seconde Guerre mondiale. De retour à New York au début des années 1950, il devient journaliste puis nègre – il écrit pendant un temps les discours du sénateur Robert Kennedy – avant de travailler dans la publicité. En 1961, paraît aux États-Unis La Fenêtre panoramique, qui est un formidable succès critique. Après la publication de ce premier roman, finaliste du National Book Award, il enseigne entre autres à l'université de Colombia, à Manhattan, puis à celle de Boston. Il est soutenu par de nombreux écrivains dont Kurt Vonnegut, Dorothy Parker, William Styron ou Tennessee Williams et exerce une forte influence sur Andre Dubus, Raymond Carver et Richard Ford. Il meurt en 1992.