La Maison sur le divan
Notre esprit est peuplé du souvenir de tous les murs, de toutes les enceintes, de toutes les pièces, toutes les maisons qui nous ont abrités ou que nous avons rencontrés depuis le début de notre vie. Grands ou petits, humbles ou fastueux, ils ont été les témoins de nos succès, de nos exploits, de nos richesses. Parfois, ils nous ont vus malades ou malheureux, perdus ou désespérés, sanglotant comme si nous avions été abandonnés du monde entier.
Dans ce nouveau livre, le psychologue Patrick Estrade nous plonge au coeur de la maison et du foyer. En examinant nos manières d’habiter notre maison et les conséquences qui en découlent, il nous montre comment se traduisent au plan psychologique et somatique des moments cruciaux tels que déménager, acheter, construire, hériter, vendre ou perdre une maison ou un appartement ; comment se fait le passage à une autre maison en cas de séparation ; comment se gèrent les familles recomposées, quels sont les problèmes qui en résultent pour soi et pour les enfants… Il décrypte avec précision quels mécanismes inconscients se trouvent à l’oeuvre dans notre rapport à ce qu’il appelle notre « ventre de la mère ».
C’est donc à une vraie thérapeutique de la maison que vous convie Patrick Estrade. Car, qu’il s’agisse des murs de nos maisons ou de nos murs psychiques, les uns comme les autres parlent de ce qu’il y a de plus cher, de plus intime, de plus sensible en nous, ils parlent de notre « maison intérieure ». Ce livre volontairement optimiste pourra être l’occasion de « faire le ménage » des maisons qui nous encombrent et nous chagrinent, de faire le deuil de celles qui appartiennent à un passé révolu ou douloureux, et même de guérir de celles qui nous rendent encore malades.
Patrick Estrade
Psychologue et psychothérapeute, Patrick Estrade a été formé à l'Institut de psychologie analytique de Berlin. Il est l'auteur de nombreux ouvrages à succès parmi lesquels Comment je me suis débarrassé de moi-même (Robert Laffont, 2004) et Ces souvenirs qui nous gouvernent (Robert Laffont, 2006).