
La Mort lente de Luciana B. – NÉ
Quand le narrateur revoit Luciana, dix ans ont passé depuis leur dernière rencontre. À l’époque, elle était la secrétaire personnelle d’un célèbre auteur de romans policiers, Kloster. Aujourd’hui, il ne reste plus rien de la jeune fille gaie et séduisante qu’il a connue. Que s’est-il passé ? Luciana se raconte : elle a vu, tour à tour, mourir la plupart de ses proches dans des circonstances qui semblaient forcer le hasard et vit à présent dans la terreur, dans l’observation de chaque ombre, de chaque personne qui la frôle. Selon elle, ces décès survenus avec une régularité méthodique n’ont rien d’accidentel : ils sont l’oeuvre de Kloster qui a lancé une vendetta contre elle…
Avec ce court roman, baigné dans une atmosphère d’inquiétude, l’auteur de Mathématique du crime s’inscrit dans une veine qui fait autant songer à Borges qu’à Graham Greene.

Guillermo Martínez
Né en 1962 à Buenos Aires, Guillermo Martínez est, en Argentine comme à l'étranger, l'un des écrivains les plus reconnus de sa génération. Grand admirateur de Borges, il est l'auteur de Mathématique du crime (NiL, 2004 ; « Pavillons poche », 2008), La Mort lente de Luciana B. (NiL, 2009) et Moi aussi, j'ai eu une petite amie bisexuelle (Robert Laffont, 2014).