Lady Oracle
À l’occasion de la publication des Testaments en « Pavillons Poche », paraît dans la collection l’un des premiers romans de Margaret Atwood, indisponible depuis des décennies, Lady Oracle.
Cavale littéraire, roman d’une fuite en avant, d’une quête d’identité désespérée. Une jeune femme mène des existences multiples sans parvenir à les harmoniser : adolescente obèse, auteur de romans à l’eau de rose, épouse effacée, pseudo-terroriste… Autant de personnalités que de secrets, jeu périlleux bientôt insupportable. À bout de souffle dans ces vies contradictoires et mensongères, l’héroïne en vient à concevoir sa propre fin. Un suicide fictif merveilleusement mis en scène. Des rives du lac Ontario à l’Italie, le parcours et les rêves d’une héroïne lucide et drôle, tour à tour perdu et pleine d’audace, au regard ironique sur son propre sort. Un beau portrait de femme où la vie fantasmée rejoint le réalisme désabusé, par la grande dame des lettres canadienne, auteure du roman culte La Servante écarlate.
Margaret Atwood
Margaret Atwood, née à Ottawa en 1939, est l’auteur d’une quarantaine de livres – fiction, poésie et essais critiques. Traduite dans cinquante langues, elle est l’une des plus grandes romancières de notre temps. Tous ses livres sont publiés aux éditions Robert Laffont dans la collection « Pavillons » : entre autres Le Temps du déluge (2012), La Servante écarlate (2005), Le Dernier Homme (2005, Booker Prize), Le Tueur aveugle (2002, Booker Prize) ou Captive (1998).