Le Crépuscule des dieux de la steppe – L’Hiver de la grande solitude – Le Concert

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Parution: août 2020
Pages: 1056
Format: 132mm x 198mm
Prix: 66,95 $
ISBN: 9782221116920


Le Crépuscule des dieux de la steppe – L’Hiver de la grande solitude – Le Concert

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Ismail Kadaré est l’un des plus grands écrivains d’aujourd’hui. Son oeuvre, ancrée dans sa propre expérience des drames contemporains, dépasse les frontières de son pays pour atteindre à l’universel à travers une dénonciation corrosive et percutante des systèmes totalitaires.
Ce volume regroupe trois grands romans politiques, consacrés aux rapports difficiles qu’entretint la petite Albanie avec l’Union soviétique et la Chine. Trois livres aux tonalités bien différentes – biographique et intimiste pour Le Crépuscule des dieux de la steppe, épique et shakespearienne pour L’Hiver de la grande solitude, plus grotesque, voire cocasse, fantastique, pour Le Concert – mais qui forment une manière de fresque historique qui nous éclaire, de l’intérieur, sur les convulsions traversées par le monde communiste de la fin des années 1950 aux années 1970. Kadaré y évoque les combats idéologiques que se livrèrent les dirigeants des hautes sphères rouges, mais aussi la vie du petit peuple albanais, avec ses espoirs et ses déboires – aux antipodes des canons du réalisme socialiste. La petite histoire côtoie ici la grande, les drames personnels, les émois intimes se jouent à la lumière des schismes et des anathèmes, de part et d’autre d’un fossé qui se creuse et s’élargit entre révisionnistes et staliniens.
Ces trois romans ont valu à leur auteur, contraint à l’exil, d’être attaqué avec virulence par le régime d’Enver Hodja en raison notamment de sa peinture pleine de dérision du bloc communiste et de ses méthodes tyranniques. Une peinture d’autant plus redoutable qu’elle est l’oeuvre d’un admirable conteur.

AUTEUR

Ismail Kadaré

Ismail KADARÉ
Né en 1936 à Gjirokastër, dans le sud de l'Albanie, Ismail Kadaré poursuit des études de lettres à la faculté de Tirana, puis à l’Institut de littérature Maxime-Gorki de Moscou. De retour dans son pays après la rupture avec l'Union soviétique (1960), il se lance dans le journalisme. II écrit une nouvelle qui, remaniée, deviendra son premier roman, Le Général de l'armée morte, qui le fera connaître en Albanie. Il devient alors écrivain à temps complet et dirige la revue littéraire Les Lettres albanaises. Ayant rompu avec le régime de Tirana, il obtient l'asile politique en France, en octobre 1990. Il vit entre la France et l'Albanie. Son œuvre, composée de romans, récits, nouvelles, poésie et d'une pièce de théâtre, est traduite dans une quarantaine de pays. Il a reçu, en 2005, le Man Booker International Prize et, en 2009, le prix Prince des Asturies des Lettres.

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