Le crime parfait
En rentrant de voyage, Aliona, jeune médecin et religieux fervent, découvre dans son salon le cadavre de sa belle-mère, Léopoldine de Gaimonnée, tuée d’un coup d’étoile de David en plein coeur.
Le bijou appartient à sa femme Rébecca.
Il faut quelques heures à Aliona pour se remettre et appeler la police qui trouve assez curieux ce manque de célérité.
Jakob, père d’Aliona et époux de la défunte, ne peut être joint car il est dans l’avion qui le ramène de New York où les hasards de la vie ont transformé ce communiste-photographe en dernière découverte branchée des galeries d’art new-yorkaises.
Rébecca, la femme d’Aliona, est dans les bras de son amant et ne sait pas comment annoncer à son mari bien-aimé qu’elle envisage sérieusement de le quitter. Si son bijou est bien l’arme du crime, ses escapades conjugales lui fournissent un alibi en béton.
Le commissaire Foular n’a rien contre les juifs (même s’il a du mal à faire la différence entre un ashkénaze et un séfarade), mais il trouve qu’il n’y a pas de raison valable d’en appeler à la Shoah pour résoudre une enquête criminelle. Il sait depuis toujours et surtout depuis qu’il exerce sa pénible profession que lorsqu’un quidam trucide un congénère, c’est toujours pour une histoire d’argent, une histoire de cul ou par pure imbécillité.
Et pourtant…
Et pourtant si le crime parfait n’était pas celui qu’on croit…
Laura Conti
Laura Conti a été journaliste, notamment au magazine «Elle». Le Crime parfait est son premier roman.