Le dernier homme
Renouant avec la tradition des Huxley, Orwell et Bradbury et de sa «Servante écarlate», Margaret Atwood nous plonge dans un monde à la fois familier et terrifiant. Un monde dévasté à la suite d’une catastrophe écologique et scientifique sans précédent, où se combinent des conditions climatiques aberrantes, des manipulations génétiques délirantes et un virus foudroyant prompt à détruire l’ensemble de l’humanité. D’ailleurs, c’est presque fait: d’êtres humains comme vous et moi, au début du «Dernier Homme», il ne reste que Snowman, lequel est confronté à des animaux hybrides et à d’étranges créatures génétiquement modifiées et programmées pour n’être sujets ni à la violence, ni au désir sexuel, ni au fanatisme religieux. Ce monde visionnaire, c’est presque le nôtre…Alternant le présent de Snowman, qui se bat pour survivre dans une infinie solitude, et son passé écartelé entre un père «savant fou», une mère qui a fini par fuir tout ça, Crake, un ami d’enfance inquiétant, et Oryx, leur muse à tous les deux, Margaret Atwood crée, outre un univers inoubliable, un de ses personnages les plus attachants – et, pour la première fois, un héros masculin.Pamphlet politique, conte prophétique : avec son humour noir et son intelligence acérée, le «meilleur des mondes» glorieusement inventif de Margaret Atwood nous tend un miroir saisissant de vérité.
Margaret Atwood
Margaret Atwood, née à Ottawa en 1939, est l’auteur d’une quarantaine de livres – fiction, poésie et essais critiques. Traduite dans cinquante langues, elle est l’une des plus grandes romancières de notre temps. Tous ses livres sont publiés aux éditions Robert Laffont dans la collection « Pavillons » : entre autres Le Temps du déluge (2012), La Servante écarlate (2005), Le Dernier Homme (2005, Booker Prize), Le Tueur aveugle (2002, Booker Prize) ou Captive (1998).