Le Fantôme du capitaine
Où s’arrête la vie, où commence le romanesque ? Cette correspondance imaginaire avec une soixantaine d’artistes ? célèbres ou chimériques ? mêle gaieté et sentiments, vérité et mensonge. L’auteur y expose sa vie et ses rêves au jour le jour, en facettes teintées d’humour ou d’émotion.
Ces contes des 1001 nuits appellent des destinataires privilégiés : Juliette Binoche, dans le rôle de la muse, Michel Piccoli, celui du confident, le loup de Tex Avery en disciple… Il sera question de femmes, de stars, d’admiration, de création littéraire, du temps qui passe, de chaussures, de Truffaut, de Nabokov, de Fellini, de séduction, de fantômes, de direction d’orchestre, de Lady Chatterley, de Sherlock Holmes, de tracas de parking, de pêche à la truite avec Jane Fonda…
Plaisir de basculer soudain dans une fantaisie débridée, un décalage comique ou surnaturel quand le héros se transforme en courant d’air ou s’englue littéralement dans la peinture d’un tableau célèbre.
Adoration pour la beauté féminine, jeu de l’amour et du hasard avec les grandes actrices du monde entier. Sous l’ironie des états d’âme, un parfum d’air du temps.
Inutile de rêver la nuit : le fantôme s’en charge…
Gilles Jacob
Gilles Jacob préside le festival de Cannes depuis 2000. Après La vie passera comme un rêve (Robert Laffont, 2009), Le Fantôme du capitaine est sa première correspondance imaginaire.