Le Sacrifice des dames
En ce début du XVIe siècle, les Ottomans menacent la Hongrie. Le comte Gabor, joueur d’échecs incomparable, gouverne le comitat de Paks. Sa fille Judit, joueuse hors du commun elle aussi, se désespère de l’apathie de son père face au péril turc. Elle voudrait prendre sa place au plus vite. Sa mère, la comtesse Livia, cupide et avide de pouvoir, nourrit la même ambition. Toutes deux se haïssent. Pour parvenir à ses fi ns et sauver son pays, Judit trame un projet machiavélique. Elle le mènera jusqu’au bout, sans peur et sans pitié. Alors naît sa légende.
Dans ce roman à l’atmosphère puissamment baroque, à mi-chemin entre l’histoire et l’imaginaire, Jean-Michel Delacomptée fait surgir une héroïne exceptionnelle dont l’idéal de résistance demeure intemporel.
Jean-Michel Delacomptee
Après des études de lettres, Jean-Michel Delacomptée a occupé les postes d'enseignant à l'Institut français de Kyoto puis de conseiller culturel à Jérusalem avant de remplir différentes fonctions au ministère des Affaires étrangères. Maître de conférences habilité en littérature française, il a ensuite enseigné à l'université. Il dirige désormais la collection « Nos vies » qu'il a créée en 2015 aux éditions Gallimard. Sa production d'écrivain consiste principalement en des portraits de personnages historiques et de gens de lettres, principalement aux éditions Gallimard (Madame la cour la mort, Et qu'un seul soit l'ami, Le Roi miniature, Racine en majesté? Flammarion ?, Je ne serai peintre que pour elle, Ambroise Paré, la main savante, Langue morte, Bossuet, La Grandeur Saint-Simon, puis Adieu Montaigne en 2015 chez Fayard). Mais il a également publié dans d'autres genres, comme un Petit éloge des amoureux du silence, deux romans (Jalousies, La Vie de bureau), une analyse de La Princesse de Clèves, Passions, chez Arléa (2012), ou un livre plus autobiographique, Écrire pour quelqu'un (2014).