Le Temps du déluge
On les appelle les « liogneaux », les « porcons », etc. Ce sont des animaux transgéniques créés par l’homme. Dans le monde chaotique et terrifiant qui constitue le cadre du nouveau roman « dystopique » de Margaret Atwood, ces créatures ont pris le pouvoir. La société y est gangrenée par le culte de l’argent et de la marchandise, une absurde division du travail y sévit, ainsi qu’une impitoyable guerre des classes.
Une secte religieuse et écologique, les Jardiniers de Dieu, dont Adam Premier est le chef spirituel, entraîne ses adeptes dans une mission sacrée : favoriser les conditions nécessaires à la survie d’une partie de l’espèce humaine, puis à sa restauration… Pour cela ils s’isolent du « monde exfernal » dans leur Jardin.
Car pour Adam et les Jardiniers de Dieu, l’arrivée du « Déluge des Airs » ne fait aucun doute. Une catastrophe naturelle apocalyptique va châtier les hommes pour les pillages et les destructions infligés par leur espèce à la Terre et à son environnement. C’est seulement une question d’échéance… Et il faut s’y préparer. Mais dans cet univers diabolique, l’entreprise s’annonce pour le moins ardue, voire désespérée…
Autour d’Adam, après le passage de l’effroyable désastre annoncé, plusieurs personnages s’aventureront dans le monde exfernal pour tenter de survivre et de retrouver d’éventuels rescapés. Parmi eux, Ren et Amanda, deux jeunes filles que tout aurait dû opposer, réussiront à tisser une belle et solide amitié, sous la protection de Toby, leur aînée, qui par sa grande sagesse deviendra en quelque sorte leur ange tutélaire…
Margaret Atwood
Margaret Atwood, née à Ottawa en 1939, est l’auteur d’une quarantaine de livres – fiction, poésie et essais critiques. Traduite dans cinquante langues, elle est l’une des plus grandes romancières de notre temps. Tous ses livres sont publiés aux éditions Robert Laffont dans la collection « Pavillons » : entre autres Le Temps du déluge (2012), La Servante écarlate (2005), Le Dernier Homme (2005, Booker Prize), Le Tueur aveugle (2002, Booker Prize) ou Captive (1998).