Les âmes dans la grande machine – T1 – Le calculeur
L’an 4000: une civilisation singulière occupe le continent jadis connu sous le nom d’Australie. Bien qu’attachant un grand prix à la culture, cette société féodale n’est pas parvenue à reconstituer les technologies supérieures de l’Antiquité (notre époque): dès qu’elle tente de faire fonctionner un circuit électrique, un faisceau d’énergie venu de l’espace le vaporise. Ce sont donc de curieuses techniques qui ont été développées: des trains à pédales mus par la force musculaire; un système de communication fondé sur un réseau de tours qui échangent des messages codés au moyen d’éclairs; et, pour couronner le tout, une réinvention de l’ordinateur. Cet ordinateur humain, la Grande Machine ou encore le Calculeur, a été inventé par une jeune femme extraordinaire, Zarvora, à la fois géniale et dépourvue de scrupules, voire de la plus simple humanité. Les êtres humains tiennent dans cette machine la place de processeurs, font les opérations élémentaires sur des bouliers et communiquent au moyen de ficelles. Une tâche imposée à des condamnés, et parfois aussi à des gens enlevés à cet effet…Ce monde souffre d’une autre plaie: il est périodiquement soumis à un mystérieux Appel qui attire hommes et bêtes vers le sud sans qu’ils puissent résister, et meurent souvent dans le désert. L’origine et la raison de cet Appel demeurent mystérieux…Ce roman, l’un des plus originaux des dernières décennies, échappe aux conventions habituelles de la science-fiction. C’est à la fois une sorte d’Uchronie et une épopée qui évoque, par les rebondissements et l’imagination déployée, l’oeuvre de Peter F. Hamilton. La seconde partie, «Les Stratèges», paraîtra en février 2004.
Sean McMullen
Sean McMullen vient d'obtenir dans son pays, pour son roman The Miocene Arrow, qui a suivi Les âmes dans la grande machine, le prix Aurealis 2000 et il est désormais publié aux États-Unis par Tor Books dans la meilleure collection américaine du domaine.