Un bilan sans concession des années Macron, qui montre combien LREM a construit une alliance inédite des bourgeoisies contre le peuple français.

Avec la mondialisation, le capitalisme n’a pas seulement changé de dimension, il a changé de nature. Se jouant désormais des lois d’un marché mondial qui n’a pas encore trouvé sa régulation, il impose à tous une concurrence déloyale, insoutenable tant pour le patron de PME qui ne peut s’aligner sur aucun prix, que pour l’ouvrier qui voit son usine condamnée par son manque de compétitivité. Le capitalisme est devenu illibéral.

Depuis trente ans, le seul mot d’ordre des partisans du marché mondial aura été « adaptez-vous ». Et l’Europe, loin de rendre les États plus forts dans cette compétition mondiale, aura été pour l’essentiel un accélérateur de la mondialisation. L’Etat, quant à lui, a enfoncé un peu plus la tête sous l’eau de nos propres entreprises, submergées de fiscalité et de normes. Les années Macron auront marqué le triomphe de ce capitalisme illibéral (avec ses méga-fusions-acquisitions).

Dans ce document, Olivier Marleix fait le bilan sans concessions des années En Marche. Un bilan aussi juste qu’acerbe qui montre ce parti mouvement tel qu’il est : une alliance inédite des bourgeoisies contre le peuple français.