Mort en été
Dublin, 1952. Dirk Jewell, le propriétaire du Daily Clarion, quotidien de la ville, est retrouvé mort chez lui, un fusil dans les mains et la moitié de la tête emportée. L’homme était richissime, très influent, redouté, peu populaire, marié et père d’une fillette. Appelés sur les lieux du drame, Quirke, le légiste tourmenté, et Hackett, l’inspecteur qui l’aide sur tous les mauvais coups dans lesquels il se fourre, constatent rapidement qu’il s’agit non d’un suicide, mais d’un meurtre.
Très vite, Quirke est frappé par les réactions étranges de l’entourage de la victime. Il ne peut non plus s’empêcher d’être attiré par la troublante et énigmatique veuve. Dès leur première rencontre, il est infiniment touché par la solitude, le mystère, la froideur et le charme de cette femme. Dès qu’il la revoit, il retombe sous le coup d’une émotion curieuse qui ne va pas aller en s’atténuant, et l’entraîner sur un chemin que sa conscience aurait dû lui interdire de suivre. De son côté, Hackett découvre l’inimitié qui liait Jewell et Sumner, un riche businessman qui cherche à racheter le journal.
Tout dans l’enquête du légiste et de l’inspecteur va les ramener à l’orphelinat de St Christopher – celui-là même où Quirke a passé quelques mois lorsqu’il était enfant – dont Jewell et Summer étaient d’importants donateurs. Que peut bien cacher cet engagement aveugle à une institution qui semble renfermer bien des secrets ?
Benjamin Black
Né en 1945 à Wexford, Irlande, John Banville vit à Dublin. Depuis ses débuts, l'oeuvre de cet « orfèvre des mots » a été récompensée par de nombreux grands prix littéraires. Il est l'auteur de quinze romans, dont Éclipse (2002), Impostures (2003), Athéna (2005), La Mer (2005, Booker Prize), Infinis (2010), parus chez Robert Laffont dans la collection « Pavillons ». Ses polars signés Benjamin Black sont publiés chez NiL.
Son site Internet : www.benjaminblackbooks.com