Non, la maladie d’Alzheimer, les cancers, l’infarctus et d’autres maladies lourdes ne sont pas inéluctables. On peut les prévenir, en organisant des dépistages précoces et surtout en adoptant le plus tôt possible une certaine hygiène de vie…
Aujourd’hui, on s’intéresse enfin de manière scientifique à la prévention : de grandes études permettent de déterminer avec certitude ce qui est bon ou non pour notre santé. Deux médecins les ont décryptées nous font part de leurs résultats. Que faire concrètement ? Les réponses sont parfois étonnamment simples. Tout commence par l’alimentation : consommer légumes, fruits, poissons, ail, oignon ; éviter viande rouge et graisses animales ; remplacer systématiquement l’huile de tournesol par de l’huile de colza ; user d’épices comme le curcuma ou le poivre noir… mais aussi lutter contre le surpoids, la sédentarité, le tabac, l’alcool et le diabète ; utiliser un fil dentaire ; se vacciner contre la grippe… Selon les cas, certains médicaments peuvent se révéler très utiles en prévention, comme les statines (anti-cholestérol) ou l’aspirine.
Après Guérir, un nouveau  » Réponses  » événement pour vous aider à mieux vivre.

AUTEUR

Philippe Presles

Philippe Presles est un médecin plus intéressé par l'homme que par les maladies. Sa vision humaniste l'a poussé à se spécialiser dans la prévention (auteur de Prévenir, Robert Laffont, 2006), l'économie de la santé (diplômé du MBA du groupe HEC) et l'éthique de santé (université de Lille). Il a fondé et dirige l'institut Moncey. Il prépare pour Le Nouvel Observateur son supplément annuel sur le classement des hôpitaux. Ses recherches bibliographiques et ses enquêtes sur la conscience l'ont mobilisé pendant plus de quinze années. Son dernier livre était Ce qui n'intéressait pas Freud (Robert Laffont, 2010).
Site de l'auteur :
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