Adèle d’Aiguebrune – T.1
1797, en pays d’Horte, avec pour bourg Mareuil, pour villes voisines Angoulême au nord, Périgueux au sud. Adèle, réfugiée dans la solitude de son château croulant d’Aiguebrune, entourée de ses fidèles, se souvient et écrit, pour sauver la mémoire des êtres chers.Rude enfance pour Adèle, qui a coûté la vie à sa mère, et tout de suite, le combat : celui d’une petite fille marquée par l’infirmité. Mais la boiteuse ne manque pas de ressources. De haute noblesse, Adèle a hérité de ses ancêtres (déjà présents à Bouvines) d’un fier courage et d’une détermination qui vont l’aider à affronter la vie.À l’adolescence, viendra l’entrée dans le monde : Adèle sera chargée de divertir sa cousine Lucile ; cette perruche aristocratique, vite devenue marquise de Champlaurier, s’empressera plus tard de confier à Adèle sa fille Élise, affectée de la même infirmité : ce sera pour Adèle l’enfant qu’elle n’a pas eu. Généreuse Adèle, qui prendra aussi en main l’avenir d’une autre victime des temps : le négrillon Cyprien, un caprice de Cécile, le « cadeau » d’une fête ruineuse et indécente donnée en 1785…Mais vient la tornade, où semblent se liguer le ciel et l’Histoire : de la Révolution à la Terreur, les destinées se nouent, se croisent, bouleversées. Méricourt, l’amant fidèle, a disparu… Adèle s’exile en elle-même et revit ses bonheurs et ses luttes, l’âme sereine : « Il faut du temps et de l’amour pour pardonner. » Écrivain d’instinct, de sensibilité et de naturel, Pascale Rey a su trouver les accents qui touchent : ceux d’un écrivain prometteur…
Pascale Rey
Un nouvel auteur entre dans l'École de Brive. Il n'est pas facile d'entrer dans une" bande " qui réunit des personnalités aussi fortes que Michel Peyramaure, Claude Michelet, Denis Tillinac, Gilbert Bordes, Yves Viollier et Jean-Guy Soumy... Pascale Rey y a réussi dès son premier roman, Adèle d'Aiguebrune, accueillie à bras ouverts, cet été, par cette bande de " vieux machos ", conquis par son livre avant même de la connaître. Elle rejoint ainsi les deux premières femmes du groupe : Colette Laussac et Martine Marie Muller.