Dies Irae
Debout dans une chambre blanche, une valise fermée à ses pieds, Alicia D. attend le médecin qui va l’aider à mourir. Alicia a choisi de ne pas lutter contre le cancer. Elle est venue chercher l’apaisement. Elle a cinquante ans passés, et assez de souvenirs amoureux à se remémorer pour affronter cette dernière épreuve et quitter la vie en beauté.
Mais à mesure que l’échéance approche, Alicia sent la colère grandir en elle. Quel que soit le souvenir qu’elle évoque, un visage qu’elle a peint, un homme ou une femme qu’elle a aimé, un pays qu’elle a traversé, les injustices et les trahisons s’imposent comme les vérités du monde qu’elle s’apprête à quitter. Alicia aurait tant aimé, une fois dans sa vie, croire que tout était simple et beau…
La sincérité et la simplicité avec laquelle Danièle Saint-Bois aborde les sujets dérangeants font de ses romans des oeuvres fascinantes. Une fois de plus, elle se jette à corps perdu dans l’exploration d’une zone terrifiante de l’âme. De «Dies Irae», on ne ressort pas indemnes…
Daniele Saint-Bois
À Arudy (Béarn) où elle vit, Danièle Saint-Bois se consacre à l'écriture. Elle a publié, entre autres, Galápagos, Galápagos (Stock, 1979), La Reine de Barcelone (Albin Michel, 1990) et, aux Éditions Julliard, Le Ravin de la femme sauvage (1999), Dies Irae (2005), Marguerite, Françoise et moi (2009), L'Âme des soleils noirs (2010) et Villa Bianca (2012).