On a tué tous les Indiens
« C’est quoi une rupture ? Deux êtres qui se disent au revoir en sachant qu’ils ne se reverront jamais. Deux enfants qui font la guerre, pas dans le même camp. Deux joueurs avec les mauvaises cartes qui ne veulent pas perdre. Une rupture c’est un truc dégueulasse qui arrive par surprise. C’est le gouffre où l’on sombre comme lorsqu’on est amoureux. Une rupture c’est la mort qui change de nom parce qu’on est toujours vivant. »
K.O au septième round. À quelques jours de ses trente ans, Benjamin Chambertin se fait larguer. Après sept ans, Julie le quitte, ne l’aime plus et le laisse seul comme un chien. Un rêve d’éternité s’écrase sur ses baskets. Tel le Alain Leroy du Feu follet, il cherche à se heurter à quelque chose de solide, à trouver un sens. Errances nocturnes, vertige de la solitude, être « déjà mort », soigner la vie au whisky, tout faire pour échapper au tocsin de la trentaine. « C’était du suicide de t’aimer, et j’ai adoré ça. » Drogue, sexe et réalité virtuelle dans la steppe des sentiments. Même si tout est foutu, même si tout est perdu, il y a toujours un visage à viser, à espérer, à vaincre.
« Un livre frais, fluide et allègrement depressif » Frédéric Beigbeder, Figaro Magazine
« Cette fable moderne enchante et dérange » Nouvel Observateur
Jules Gassot
Jules Gassot est né en 1984. Il partage sa vie entre Paris et la Bourgogne après des études de cinéma à New York puis à Bruxelles. Il a été tour à tour amoureux d'actrices dialoguées, d'ovnis brûlantes sur papier glacé, puis de filles bien réelles. Il fait ses premiers pas d'écriture dans la revue Bordel et publie un premier recueil Manuel de savoir-vivre à l'usage des jeunes filles (Pocket, 2012). On a tué tous les Indiens est son premier roman.