Corpus
Événement dans le monde très fermé de la photo: «Corpus», première monographie d’importance sur le travail d’Alejandra Figueroa, accompagnée d’un texte de Philippe Sollers, est publié simultanément dans cinq pays: l’Angleterre, l’Allemagne, le Mexique, les États-Unis et la France. Preuve de l’intérêt exceptionnel que suscite cet objet d’art, d’une beauté classique et tout entier dédié à la sensualité des formes. «Corpus» est un livre somme: il renferme soixante-dix photos grand format, fruit de plusieurs années de travail, à saisir les nuances de la chair, à exalter les détails du corps, à travers une série de photos noir et blanc, prises dans les plus grandes collections de musées à travers le monde: musée du Louvre, musée d’Orsay et trésor du Vatican. Alejandra Figueroa photographie tous les détails des corps de sculpture en respectant une double tradition: celle des grands photographes comme Henri Cartier-Bresson ou Sebastião Salgado et celle des grands peintres, tant sa science du cadrage et de l’éclairage rend pour chaque photographie l’impression d’un tableau vivant. Son travail se veut une méditation rigoureuse, mais empreinte de rêverie, sur l’érotisme à travers le temps, sur les fonctions du corps comme lieu d’un désir qui ne connaît pas de limites.
Alejandra Figueroa
Alejandra Figueroa est née au Mexique. Passionnée de photographie, elle décide d'en faire son métier et s'installe à Paris en 1992, où elle vit désormais dans le quartier du Marais. Son thème de prédilection est la mise en perspective linéaire et aérienne de la sculpture, même si elle ne néglige pas non plus d'autres travaux autour du vitrail, de la peinture, des textures ou de l'architecture.