«Conflit» est la seconde partie de «L’alchimiste du neutronium», deuxième tome de l’épopée spatiale de Peter F. Hamilton. Il ne s’agit pas d’une série, mais d’un seul roman, «L’aube de la nuit», le plus démesuré de toute l’histoire de la Science-Fiction.Alkad Mzu, qui n’a pas renoncé à sa vengeance, quitte brusquement l’habitat Tranquillité où elle se trouvait en résidence surveillée. Son arme, l’Alchimiste, qui terrifie tous les pouvoirs politiques de la Galaxie, jouera-t-elle un rôle dans la solution de la crise qui déchire celle-ci? Et si elle tombe entre les mains des possédés et du redoutable dictateur Al Capone, ne scellera-t-elle pas le sort de l’Univers?De son côté, Louise Kavanagh assiste, impuissante, à la prise de la planète Norfolk par les possédés. Grâce au sacrifice de sa mère, elle parvient à fuir avec sa soeur Geneviève, et finalement à quitter la planète dans l’espoir de retrouver Calvert dans le système terrestre.Les possédés parviennent à s’emparer d’un monde industriel construit et dominé par Dariat, qui s’est choisi un successeur en la personne d’un de ses clones, Rubra. Mais ce dernier refuse de se plier à la volonté de son maître. Il parvient, après bien des péripéties, à maîtriser les pouvoirs des possédés et à revenir de l’Au-delà.Louise, n’ayant pas réussi à rejoindre Calvert, décide de partir pour la Terre afin d’empêcher Dexter, qui a été le premier possédé et qui détient une sorte de pouvoir diabolique, de nuire. De son côté, le camp d’Al Capone remporte de grands succès jusqu’au moment où il commence à se fissurer de l’intérieur. Les troupes de la princesse Kirsten, appuyées par les Édenistes, passent à la contre-offensive. Ce résumé ne rend guère justice à la richesse de l’intrigue, à la multiplicité et à la vraisemblance des personnages et des points de vue, des théâtres de l’action et des décors, et moins encore à l’enthousiasme communicatif de l’auteur, à son humour et à son ironie.