Lettres à une jeune poétesse

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Parution: Mai 2021
Pages: 256
Format: 135mm x 215mm
Prix: 29,95 $
ISBN: 9782221240762


Lettres à une jeune poétesse

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Dans le prolongement du chef d’œuvre Lettres à un jeune poète, découvrez l’émouvante correspondance entre Rainer Maria Rilke et la jeune poétesse Anita Forrer, pour la première fois traduite en Français.

 Un échange épistolaire dans lequel chacun pourra puiser de lumineuses leçons de vie.

Cette émouvante correspondance entre Rainer Maria Rilke et Anita Forrer, une jeune femme suisse qui, au début de l’année 1920, décida d’adresser un signe au poète dont la voix l’avait bouleversée, n’a jamais été publié en langue française, et aucune des lettres qu’on va lire n’a été traduite, même partiellement. Il s’agit d’un cas rare – et, à dire vrai, difficilement explicable – chez Rilke, dont la popularité demeure si durable et semble même augmenter de notre côté du Rhin. Ce volume comblera tous les amoureux de l’œuvre du poète. Il rend pour la première fois accessible aux lectrices et lecteurs francophones un échange épistolaire aussi important pour Rilke qu’il le fut pour sa jeune correspondante, en donnant non seulement la parole au poète des Elégies de Duino, mais à Anita Forrer. Celle-ci, à la manière de Franz Xaver Kappus – le « jeune poète » dont le souvenir allait marquer l’histoire littéraire – décida de lui écrire pour lui dire combien ses œuvres l’avaient touchée. Elle allait bientôt lui confier ses joies et ses peines, ses questionnements les plus brûlants sur les thèmes fondamentaux qui occupent toute jeune personne confrontée aux premières épreuves de l’âge adulte.

Les lettres que lui adressa l’auteur des Cahiers de Malte Laurids Brigge furent d’une importance existentielle pour Anita Forrer. Rilke allait devenir pour la jeune femme un guide dans sa vie d’adulte, un « professeur », selon le terme sur lequel ils s’accordèrent tous deux – celui qui devait l’aider à « maîtriser, autant que faire se peut, les distances et les rapports qui régissent l’espace insondable du sentiment […] au sein de la géométrie du cœur » (lettre du 22 février 1920). Rilke était parfaitement conscient de la tâche à laquelle il se soumettait en acceptant son « rôle de professeur ». Ses lettres, dans lesquelles il fait réponse aux questions pressantes de sa jeune correspondante – qu’il s’agisse de problèmes liés à sa vie personnelle ou de courants spirituels et littéraires de l’époque –, ne font que confirmer le lumineux jugement formulé par Jean Rudolf von salis dans son étude sur les années suisses de Rainer Maria Rilke : « Malgré les préoccupations qui l’étouffent, Rilke parvient à combler aussi bien les gens qui l’entourent que ses correspondants les plus lointains, en leur prodiguant les somptueux dons qu’il tire de sa capacité de perception et d’expression ; il enrichit ces êtres par sa présence, par la tendre force de son empathie humaine et par les splendeurs de son verbe ».

Bien des années plus tard, installée à Ascona, dans le canton du Tessin, Anita confiera à l’éditrice de cette correspondance combien les lettres de Rilke, en lui ouvrant des espaces spirituels insoupçonnés, donnèrent un sens nouveau à son existence. Soyons sûrs que les lecteurs d’aujourd’hui y puiseront eux aussi de lumineuses leçons de vie.

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Rainer Maria Rilke

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