Merci d’être venu
Ils étaient huit inséparables à l’université : Myriam, Alice, Claire et Jeanne ; Olivier, Oscar, Eric et Chopin. Un jour, sur une plage de Normandie, Olivier avait proposé de jouer à la roulette russe. Chopin avait saisi le revolver et s’était, bêtement mais sûrement, fait sauter le crâne. Le groupe n’a pas résisté à cette épreuve.
Vingt ans plus tard, à l’heure où Myriam se rend à l’enterrement d’un de ses amis d’enfance, Alice décide de passer par le cimetière pour se rendre chez son dentiste. Les deux femmes ne se sont pas vues depuis le terrible incident. Émues par cette rencontre inopinée, elles décident d’organiser un dîner avec les survivants du groupe. Mais le scénario classique des retrouvailles nostalgiques va virer au cauchemar. Au moment où les deux amies craignent d’avoir eu, au pire, une idée stupidement romantique qui se conclurait par une soirée ennuyeuse, Olivier réapparaît et rôde sous les fenêtres des uns et des autres. Olivier, responsable de la mort de Chopin. Olivier, qui a épousé Myriam et l’a brouillée jusqu’à ce jour avec le reste du clan. Olivier, qui lui a fait une fille et a tout bonnement disparu le jour de sa naissance. Tous ont des choses à lui reprocher. Et chacun semble avoir des choses sur la conscience…
Personne, parents, enfants, grands-parents, n’échappe à l’humour ravageur et à l’écriture étincelante de Béatrice Shalit. Faut-il en rire ou faut-il en pleurer ? Il faut surtout se laisser aller à suivre avec délectation les tribulations des amis de Myriam…
Béatrice Shalit
Béatrice Shalit est née à New York. Après des études en France et aux États-Unis, elle devient productrice, scénariste et réalisatrice de télévision. Elle a par ailleurs publié une dizaine de romans dont, aux Éditions Bernard Barrault, L'Année de Louise (1984), Le Plus Jeune Frère (1986), Lisa, Lisa (1990), et, chez Julliard, Famille et autres supplices (2000), Ne m'appelez plus Varsovie (2003), Merci d'être venu (2006) et Qui veut tuer Rosa Hoffmann ? (2011).