L’Homme renaturé
L’ouvrage s’ouvre par L’Homme renaturé ? publié en 1977 et couronné par plusieurs prix dont celui des lectrices de Elle ?, qui reste d’une parfaite actualité. Il couvre l’ensemble des domaines que la pensée écologique a développés depuis sa parution.
Dans La Vie sociale des plantes, l’auteur illustre à sa manière la célèbre phrase de Leibniz : « L’analogie est le grand facteur du progrès scientifique. » Il y développe, de façon parfois surprenante, une vision originale du monde végétal qui marque sa proximité avec celui des hommes.
Dans De l’univers à l’être, c’est une fresque grandiose qui nous est présentée : celle de l’évolution, du big bang jusqu’à l’apparition de l’homme. Elle montre que, au-delà du matérialisme ambiant, l’évolution suit une direction, qu’elle a un sens et qu’elle travaille de manière identique les sociétés végétales, animales et humaines, en mettant en oeuvre les mêmes mécanismes et en soumettant tous les vivants aux mêmes lois.
Dans sa trilogie La Loi de la jungle, La Solidarité chez les plantes, les animaux et les humains et La Raison du plus faible, Jean-Marie Pelt met en évidence l’importance des phénomènes de coopération dans l’évolution et dans la vie des sociétés. Il montre les étonnantes « inventions » de la nature pour préserver son unité et son équilibre.
Dans Nature et Spiritualité, l’auteur parcourt les grands courants spirituels d’Orient et d’Occident. Il met en lumière, à travers leurs textes sacrés, leurs manières propres de concevoir les relations de l’homme et de la nature. L’auteur chrétien livre ici les fondements de sa propre spiritualité. Derrière ses compétences scientifiques indiscutables, il nous ouvre à cet arrière-monde, celui de l’esprit, qui seul permet, selon lui, d’accéder à la sagesse qui fut celle des savants, des sages et des saints de tous les temps : sagesse qui fait si cruellement défaut au monde contemporain séduit par l’hybris du pouvoir, de l’avoir et de l’explosion des technologies.
Jean-marie Pelt
Jean-Marie Pelt est professeur honoraire de biologie végétale de l'université de Metz et président de l'Institut européen d'écologie, qu'il fonda dans cette ville en 1971, restaurant un cloître franciscain du XIVe siècle. Il a aussi enseigné l'écologie au Collège d'Europe de Bruges. Maire adjoint de la ville de Metz, il joua un rôle déterminant dans la promotion du concept d'écologie urbaine qui, appliqué à sa ville, entraîna la renaissance d'un urbanisme doux et à échelle humaine. Ses recherches portent pour l'essentiel sur l'écologie du Moyen-Orient et sur les plantes médicinales utilisées dans différentes cultures (ethnopharmacologie).