Mathématique du crime
Dans la sereine et studieuse Oxford, alors qu’enfle la rumeur de la résolution imminente du plus ardu des problèmes mathématiques, le théorème de Fermat, un tueur en série adresse à l’éminent logicien Arthur Seldom de mystérieux messages, des fragments d’une démonstration écrite en lettres de sang. Aidé du narrateur, un jeune étudiant à peine débarqué de son Argentine natale, Seldom va s’efforcer de trouver la clé de l’énigme…
Mêlant adroitement la singulière atmosphère des collèges britanniques, les tourments de la passion, les abstractions de Wittgenstein et de Gödel, les mystères des sectes pythagoriciennes et les antiques secrets de la magie, Mathématique du crime, roman policier de construction classique et pourtant hors normes, nous tient en haleine jusqu’à son dénouement. Un magistral tour de prestidigitation.
« Martínez retrouve la phrase littéraire et la dialectique souterraine d’un Conan Doyle, voire d’un Borges. »Le Figaro
Guillermo Martínez
Né en 1962 à Buenos Aires, Guillermo Martínez est, en Argentine comme à l'étranger, l'un des écrivains les plus reconnus de sa génération. Grand admirateur de Borges, il est l'auteur de Mathématique du crime (NiL, 2004 ; « Pavillons poche », 2008), La Mort lente de Luciana B. (NiL, 2009) et Moi aussi, j'ai eu une petite amie bisexuelle (Robert Laffont, 2014).