On n’a pas toujours du caviar
Thomas Lieven, trente ans, allemand, a pour signe particulier d’avoir eu seize passeports de neuf pays différents entre 1939 et 1957. Mais si c’était là sa seule singularité, il ne serait pas le héros involontaire, et ô combien charismatique, de l’excellent roman d’espionnage qu’est On n’a pas toujours du caviar. Clone de James Bond et d’Arsène Lupin, Thomas Lieven, en plus d’être un fin gourmet, est un peu cambrioleur, un peu menteur, toujours tombeur, goujat quand il n’a pas le choix, mais gentleman… le plus souvent. Il aime les femmes, qui l’aiment aussi, car, bien sûr, c’est un amant prestigieux.
Avec un rebondissement à chaque page, On n’a pas toujours du caviar est un remarquable divertissement qui n’a pas pris une ride.
AUTEUR