Eclipse
Alex Cleave, un acteur renommé, ne parvient plus à jouer sur scène. Égaré, en proie à des accès de tristesse, il retourne dans la maison de son enfance et interroge son passé: la mort de ses parents, l’échec de son mariage, les rapports avec sa fille, Cass, atteinte d’une maladie mentale inconnue… Tout à son introspection et à ses rêves, Cleave commence à voir des fantômes. Visions? Personnes réelles? De nombreux présages semblent attester de la réalité de ces esprits «insinuants et tenaces» qui donnent une dimension fantastique et irréelle au roman. La remarquable habileté de John Banville à manier les mots a toujours été hautement louée. «Éclipse» est une nouvelle et parfaite démonstration de son grand talent d’écrivain. Bons mots acerbes, épiphanies lyriques, images et métaphores inattendues se mêlent à un subtil jeu d’allusions littéraires (Kleist, Wallace Stevens, Proust…). Une performance de virtuose.
John Banville
Né à Wexford, en Irlande, en 1945, John Banville vit à Dublin. Depuis ses débuts, l’œuvre de cet « orfèvre des mots », auteur de quatorze romans – dont Éclipse, Impostures, La Mer (Booker Prize 2005) ou Infinis, parus chez Robert Laffont dans la collection « Pavillons » –, a été récompensée par de nombreux prix littéraires. Sous le pseudonyme de Benjamin Black, il écrit également des romans noirs, tous publiés chez NiL.