Biologie du couple
Qu’est-ce qui nous pousse, inéluctablement, inlassablement, à former des couples ? Et qu’est-ce qui explique aussi nos difficultés à cet égard ? Les sociologues en analysent les évolutions ; les psychologues le scrutent pour nous fournir des recettes afin de mieux réussir notre petite cuisine conjugale. Ne faut-il pas aller plus loin encore ? Pour mieux comprendre, ne convient-il pas de nous tourner vers l’ensemble du vivant ? Et de nous interroger sur ce qu’a vraiment de spécifique ou pas le couple humain ?
L’ouvrage s’ouvre sur un véritable « bestiaire d’amour », éloge souvent cocasse de la diversité sexuelle, qui nous fait voyager de la tique au castor en passant par le crapaud ou l’oiseau jardinier, avant l’entrée en scène des primates. Suit un fantastique parcours des temps préhistoriques aux mutations de l’hypermodernité, à travers tout ce que nous autres humains avons cru inventer en matière d’amour.
Comment avons-nous régulé et organisé l’attraction qui nous pousse vers l’autre ou nous en éloigne et les exigences sociales ? Si l’homme est un animal social, n’est-ce pas en matière d’amour la nature qui parle encore en lui ? Tout a-t-il autant changé qu’on le croit depuis l’avènement de l’homme ?
La démonstration flamboyante, par le célèbre neurobiologiste Jean-Didier Vincent, que notre corps influence grandement notre âme.
Jean-Didier Vincent
Jean-Didier Vincent est neurobiologiste, professeur émérite à Paris-XI, membre de l'Académie nationale de médecine et de l'Académie des sciences. Il a publié une quinzaine d'ouvrages où la littérature joue à cache-cache avec la science. Il est originaire de Sainte-Foy-la-Grande en Gironde, comme son héros.