« Un roman écrit avec une puissance viscérale.

Un magnifique et troublant récit sur le traumatisme et son lent processus de guérison. » Sarah Waters

Un matin d’août 1995, le jeune Daniel Hardesty et son père Fran, qu’il n’a pas vu beaucoup depuis que ses parents sont séparés, prennent la route pour le nord de l’Angleterre. Un road-trip qui représente une chance de resserrer leurs liens. Fran, qui travaille sur les décors d’une série, L’Artifex, dont son fils est fan, lui a promis de lui faire visiter les studios à Leeds. Cependant, plus les kilomètres défilent, plus les mensonges et le désespoir de Fran se dévoilent au grand jour, le poussant à des actes d’une violence inouïe. La tension est palpable dès le début et va monter crescendo pour atteindre son paroxysme lors d’une scène d’apothéose inoubliable.

Le nouveau roman de Benjamin Wood est éblouissant d’intelligence, de tendresse, et de beauté sur les liens entre pères et fils, sur l’invention du moi et la réconciliation avec ce que l’on est et va devenir. C’est aussi un roman plus personnel qui revient dans la région de Leeds où l’auteur a grandi. La qualité du roman repose, entre autres, sur une narration à la première personne d’un Daniel plus âgé, ambivalent et empathique (même vis à vis de Fran). Sa force est dans la subtilité de son propos, de son écriture. Il met en lumière, sans jugement, le paradoxe humain des sentiments et comment les hommes apprennent à vivre avec leurs ombres.