Le désespoir des singes… et autres bagatelles


Parution: 10Novembre 2008
Pages: 416
Format: 153mm x 240mm
Prix: 29.95 $
ISBN: 9782221111635


Le désespoir des singes… et autres bagatelles

« Elle a l’expression immobile des gens qui ont beaucoup voyagé, sans croire au changement, et beaucoup aimé, sans renoncer à leur solitude. Elle sourit au ralenti comme dans un rêve et ce sourire ajoute on ne sait quelle mélancolie à ce visage lointain, trop précis pour le brouillard, mais trop fragile pour le soleil », a écrit de Françoise Hardy, dès ses débuts, le grand poète surréaliste Georges Henein. Quarante-cinq ans de carrière rendent justice au don visionnaire du poète.

Voix aérienne, silhouette élancée, d’une beauté entière, Françoise Hardy a marqué plusieurs générations, depuis son premier succès, à l’âge de dix-huit ans, pour « Tousles garçons et les filles », un disque sorti en 1962. Chanteurs, compositeurs, metteurs en scène, dessinateurs, couturiers, écrivains, tous ont été inspirés par sa présence singulière. Après son dernier disque, Parenthèses, Françoise Hardy a voulu mettre noir sur blanc le récit de sa vie, et exposer, pour la première fois, certaines histoires restées dans les marges de ses souvenirs… Enfant du baby-boom, grandi dans un milieu familial complexe, Françoise Hardy reste le symbole de l’accession à la liberté pour toute sa génération, en compagnie de Johnny Hallyday, Sylvie Vartan ou des Rolling Stones, dont elle parle, entre autres, avec un regard complice – un regard sans complaisance. Rien n’est caché de ses amours avec Jean-Marie Périer, puis avec son mari, Jacques Dutronc. Au fil des pages, on croise ceux qui ont compté le plus à ses yeux : Serge Gainsbourg, Emmanuel Berl, Salvador Dalí, Michel Berger, Patrick Modiano, Étienne Daho, John Frankenheimer, France Gall, Benjamin Biolay, Hélène Grimaud ou Michel Houellebecq. Françoise Hardy revient aussi sur ses albums, ses chansons, ses collaborations avec Georges Brassens, Gabriel Yared, Alain Bashung, le groupe Blur, ou encore son fils, Thomas.

Mieux qu’un récit de souvenirs, une traversée des apparences qui a le mérite de dire les choses au plus près des émotions ressenties, sans impudeur, pour mieux dégager, au travers de chaque expérience, ce qui a compté, ce qui mérite d’être ressaisi. Un livre qui est aussi une quête de perfection, avec une question : comment, à travers drames et bonheurs, faire de sa vie une oeuvre ?

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