Kim Jiyoung, née en 1982
Kim Jiyoung est une femme ordinaire, affublée d’un prénom commun – le plus donné en Corée du Sud en 1982, l’année de sa naissance. Elle vit à Séoul avec son mari, de trois ans son aîné, et leur petite fille. Elle a un travail qu’elle aime mais qu’il lui faut quitter pour élever son enfant. Et puis, un jour, elle commence à parler avec la voix d’autres femmes. Que peut-il bien lui être arrivé ?
En six parties, qui correspondent à autant de périodes de la vie de son personnage, d’une écriture précise et cinglante, Cho Nam-joo livre une photographie de la femme coréenne piégée dans une société traditionaliste contre laquelle elle ne parvient pas à lutter. Mais qu’on ne s’y trompe pas : Kim Jiyoung est bien plus que le miroir de la condition féminine en Corée – elle est le miroir de la condition féminine tout court.
Nam-joo Cho
Cho Nam-jo est née en 1978 en Corée du Sud. Scénariste pour la télévision, elle écrit son premier roman, Kim Ji-young, née en 1982, en deux mois, inspirée par une de ses auteures préférées, Rebecca Solnit. Dès sa sortie, le roman fait polémique. Il est actuellement l'un des rares romans à avoir dépassé les millions d'exemplaires de lecteurs en Corée. Il est en cours de traduction dans plus de 20 pays.